lundi 21 janvier 2013

Appelez la police, des débits suspects sur votre compte !


Le tableau ci-dessous vous montre à quel niveau de risque se trouve chaque établissement bancaire en fonction d'une norme réglementaire nommée Bâle 2 ou Bâle 3.

 Cette norme fixe le minimum de dépôt que doit posséder un établissement de crédit afin de pouvoir distribuer ses prêts.

Le tableau ci-dessous mis à jour en mai 2012 montre le niveau de dépôts en rapport avec les prêts accordés par les principales banques du monde. Par exemple, nous constatons que le Crédit Agricole est à un ratio de 3%. C'est à-dire que la banque prête 100 € sur seulement 3 € de dépôts.



Mais comment fait-elle ?

Alors que la fuite de 3% de ses épargnants suffirait à la mettre en faillite ?

Abracadabra !

Elle emprunte à d'autres banques (ou à sa Banque Centrale) l'argent manquant dans ses dépôts pour rester dans les ratios fixés par les règles imposées par Bâle 2 et Bâle 3 en utilisant une technique bien connue sur
les places de marchés : le sacro-saint, effet de levier !

Elle pioche dans la faible quantité d'argent en caisse et emprunte le reste à d'autres établissements pour investir le tout sur les marchés financiers dans la perspective d'un gain.

Dans le cas du Crédit Agricole, la banque emprunte 36 € pour 1 € en caisse. Ce qui la positionne en tant que banque la plus risquée du marché interbancaire. Remarquez que les 3 grandes banques françaises sont les pires cancres des normes minimum réglementaires :

En cas de défaut de paiement de l'emprunteur (particulier, entreprise, collectivité ou Etat), quand la banque perd 1€ d'actif créé par effet de levier (emprunt), elle inscrit 36 € au passif... du suicide comptable !

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